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Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 76

Maladies liées à des agents infectieux ou parasitaires contractées en milieu de soins

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Tableau et commentaires
Tableau et commentaires

Eléments de bibliographie scientifique (décembre 2014)

 

DOCUMENTS COMMUNS A L'ENSEMBLE DES RISQUES BIOLOGIQUES

 

BALTY I. ; BAYEUX-DUNGLAS M.C. ; CARON V. ; DAVID C. ; DELEPINE A. ; DUQUENNE P. ; LE BACLE C.  Les risques biologiques en milieu professionnel.  Edition INRS ED 6034. INRS, 2008, 47 p., ill., bibliogr.

La prise en compte des risques biologiques en entreprise est entravée par plusieurs handicaps : un manque de visibilité ; un report permanent (il y a d'autres priorités) ; un manque de connaissances : les risques biologiques ne sont pas évoqués ou sont éludés faute de connaissance sur leur existence et surtout sur leur prévention. Cette brochure a pour objectif d'inciter l'ensemble des préventeurs à intégrer de façon systématique l'évaluation des risques biologiques dans leur démarche générale de prévention des risques en entreprise, quel que soit le secteur d'activité. Elle apporte en termes simples l'essentiel des connaissances sur les risques biologiques en milieu de travail (risques de type infectieux, allergique, toxinique ou cancérogène) et propose d'utiliser la chaîne de transmission comme fil rouge pour l'évaluation des risques, une chaîne dont il faudra rompre au moins un des cinq maillons pour assurer la protection des travailleurs.

 

 

DAVID C.  Les agents biologiques.  Fiche pratique de sécurité ED 117.  INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2004, 4 p., ill., bibliogr.

Etre exposé à des agents biologiques sur le lieu de travail peut être source de risques lorsque ces agents sont pathogènes. Certains salariés connaissent les agents biologiques, les utilisant de façon délibérée (laboratoire de recherche biologique, industrie pharmaceutique, etc.) ; d'autres y sont potentiellement exposés sans vraiment les connaître (assainissement, déchetterie, milieux de soins, etc.). Dans les deux cas, l'évaluation et la prévention des risques biologiques passent par une meilleure connaissance de ces agents biologiques pathogènes et des dangers qu'ils représentent. Cette fiche décrit les différents agents biologiques (virus, bactéries, champignons ou mycètes, endoparasites), leur mode de vie, leur intérêt industriel et leur pouvoir pathogène possible.

 

 

Risques biologiques. Suivez la chaîne de transmission !

On ne les voit pas mais ils sont partout. Ils sont microscopiques mais peuvent provoquer des maladies. Ce sont les agents biologiques qui peuplent l’environnement, y compris l’environnement de travail. Les risques liés à ces agents biologiques doivent être évalués puis réduits voire supprimés. Et ce, grâce à des mesures de prévention spécifiques centrées sur la chaîne de transmission. https://www.inrs.fr/accueil/risques/biologiques.html 

 

MENARD A. Les risques biologiques sur les lieux de travail. Mise à jour 1er avril 2010. Aide mémoire juridique 24. TJ 24. INRS, 2010, 43 p., ill., bibliogr.

Selon l’enquête SUMER de 2003, environ 2,6 millions de salariés en France s'estiment concernés par les risques biologiques, et ce dans de nombreux secteurs d'activité : agriculture, industrie agroalimentaire, services à la personne, santé, action sociale, recherche et développement. Les risques biologiques sont dus à l'action néfaste de certains agents biologiques : bactéries, virus, champignons microscopiques, divers parasites, à l'origine de risques infectieux, allergiques, toxiniques et parfois de cancers en cas d'exposition chronique. Le présent aide-mémoire présente l'état de la réglementation applicable, à jour au 1er avril 2010 : cadre général ; évaluation des risques biologiques ; mesures de prévention techniques et organisationnelles, communes à tous les secteurs, et spécifiques à certaines activités (en cas de contact avec des personnes ou avec des animaux contaminés par des agents biologiques pathogènes ; laboratoires et certains procédés industriels et agricoles ; gestion des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI)) ; information et formation des travailleurs ; surveillance médicale. En annexe : rappel des textes applicables.

 

LE BACLE C. Les risques biologiques en milieu professionnel. Point de repère PR 28. Hygiène et sécurité du travail. Cahiers de notes documentaires, n° 207, 2e trimestre 2007, pp. 85-96, ill., bibliogr.

Synthèse sur la prise en compte du risque biologique au sein des entreprises : approche par type de dangers biologiques et approche par type d'activités concernées.

 

LAFON D. (Ed) ; ABADIA G. ; BASILE S. ; BASTIDE J.C. ; BAYEUX-DUNGLAS M.C. ; CAMPO P. ; CARON V. ; FALCY M. ; GANEM Y. ; GAURON C. ; LE BACLE C. ; MEYER J.P. ; RADAUCEANU A. ; SAILLENFAIT A.M. ; SOUDRY C. ; BIJAOUI A. ; HEITZ C. ; PAYAN D. ; et coll.  Grossesse et travail. Quels sont les risques pour l'enfant à naître ?  Avis d'experts.  EDP Sciences (17 avenue du Hoggar, Parc d'activités de Courtaboeuf, BP 112, 91944 Les Ulis Cedex A), 2010, 561 p., ill., bibliogr.

Chaque année, près de 530 000 enfants naissent de mères ayant eu une activité professionnelle durant leur grossesse et la majorité d’entre eux sont en bonne santé. Cependant, malgré toutes les mesures prises, un certain nombre de grossesses présente des complications pouvant avoir des répercussions sur l’enfant : avortement, mort fœtale, naissance prématurée, retard de croissance intra-utérin, malformations congénitales, retard de développement psychomoteur. La part de responsabilité des expositions professionnelles sur ces issues défavorables suscite des interrogations fréquentes. Ce nouvel avis d’experts propose une mise au point sur les connaissances actuelles de l’impact potentiel des expositions professionnelles sur le déroulement de la grossesse, et plus particulièrement sur les effets pour l’enfant à naître. De nombreux risques sont ainsi abordés : chimiques, biologiques, rayonnements ionisants, ondes électromagnétiques, travail physique, bruit, stress, horaires irréguliers ou de nuit. L’ouvrage détaille également la réglementation en la matière, ainsi que les résultats des études épidémiologiques consacrées à diverses professions. Enfin, des recommandations sont émises avec pour objectif l’amélioration de la prise en charge de ces risques en milieu professionnel.

 

TESTUD F. ; ABADIA-BENOIST G. Risques professionnels chez la femme enceinte.  Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-660-A-10.  Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2010, 11 p., ill, bibliogr.

Plus de 80 % des françaises en âge de procréer exercent une activité professionnelle : le retentissement de l'exposition maternelle (chimique, microbiologique et/ou physique) sur le produit de conception est de ce fait une préoccupation forte des salariées et du corps médical qui les suit. De très nombreuses études épidémiologiques ont été conduites pour mettre en évidence l'impact des nuisances du travail sur le déroulement et l'issue de la grossesse. Concernant le risque chimique, les expositions identifiées comme réellement à risque chez la femme enceinte sont les solvants organiques, certains métaux lourds, les antimitotiques, les anesthésiques gazeux et quelques pesticides, maintenant interdits. Une synthèse des études disponibles sur ces substances est présentée. Pour ce qui est du risque biologique, plusieurs micro-organismes peuvent interférer avec le déroulement de la grossesse, qu'ils entraînent des malformations de l'enfant (virus de la rubéole, toxoplasme, cytomégalovirus, etc), une issue défavorable de la grossesse (Listeria , Coxiella, etc) ou les deux. Les principales professions concernées sont les professions de santé, de l'enfance ou en contact avec des animaux. Dans le domaine des risques physiques, les rayonnements ionisants sont identifiés depuis longtemps comme responsables d'embryopathie ; les mesures de limitation et d'optimisation de la dose protègent la femme enceinte. Pour les rayonnements non ionisants, les données actuellement disponibles sont rassurantes mais les recherches doivent être poursuivies. Enfin, concernant les nuisances liées aux ambiances, à la charge ou à l'organisation du travail, c'est surtout leur cumul qui peut augmenter le risque de prématurité et éventuellement d'hypotrophie fœtale. Les salariées doivent être incitées à déclarer précocement leur grossesse, ou mieux leur projet de grossesse, au médecin du travail. Une caractérisation du risque fondée sur l'identification des dangers et l'évaluation quantifiée, métrologique et/ou biométrologique, de l'exposition est le plus souvent réalisable. Le praticien peut se faire aider par des organismes ressources, disposant des moyens documentaires et du savoir-faire nécessaires ; le médecin du travail juge alors de l'opportunité d'un maintien au poste, d'un aménagement ou d'une éviction. Un suivi systématique de l'issue des grossesses exposées en milieu de travail devrait être mis en place.

 

SOUDRY C.  Salariées en état de grossesse. Hygiène, sécurité, conditions de travail et surveillance médicale. 5e édition mise à jour novembre 2008. Aide-mémoire juridique 14. TJ 14.  INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris Cedex 14), 2008, 15 p.

Cet aide-mémoire fournit les principales données légales et réglementaires d'hygiène et de sécurité ayant pour but de protéger les salariés en état de grossesse. Une liste des principaux textes complètent ce document. Au sommaire : 1. Hygiène et sécurité, emplois interdits ou réglementés (risques biologiques, risques chimiques, risques physiques). 2. Conditions de travail (rôle du CHSCT, charge physique, horaires de travail, confort du poste de travail, adaptation du travail, affectations temporaires et transformations de postes). 3. Surveillance médicale.

GRILLET J.P. ; ABADIA G. ; BERNARD C. ; DUPUPET J.L. ; et coll. Pathologie en milieu professionnel agricole. Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-538-A-10. Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2009, 10 p., ill, bibliogr.

Les activités agricoles au sens de l'affiliation au régime de protection sociale agricole sont diverses : elles couvrent la production agricole, la coopération et donc une partie de l'industrie agroalimentaire et le secteur tertiaire (banque, assurance). Seules les activités comportant des risques spécifiques (polyculture, cultures spécialisées, élevage, forêt, coopératives, abattoirs, jardins espaces verts, viticulture) sont traitées ici, à l'exclusion du secteur tertiaire. Elles représentent plusieurs centaines de situations de travail et près d'un million de salariés, en majorité temporaires ou saisonniers. Pour les neuf situations retenues sur la base de leur spécificité et du nombre de personnes concernées, les principaux risques professionnels, les modalités de la prévention sont décrits. Les risques spécifiques à l'agriculture (phytosanitaire, biologique, machinisme) sont plus particulièrement abordés.

 

DELEMOTTE B.;CONSO F. (Ed);BERGERET A. (Ed).  Santé au travail en milieu agricole.  Collection Médecine du travail.  Masson (21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9), 2004, 205 p., ill., bibliogr.

La santé au travail en milieu agricole a des caractères bien particuliers et sa spécificité est reconnue sur le plan législatif et réglementaire. En effet, les travailleurs de l’agriculture ne sont pas uniquement ceux qui travaillent dans les exploitations agricoles et forestières, mais également les salariés d’une partie des industries agroalimentaires (IAA) et des entreprises connexes ou liées à l’agriculture. Cet ouvrage aborde donc les différents aspects à la fois socio-démographiques, techniques, pathologiques et réglementaires de cette population. L'évolution des techniques de production, la spécialisation des élevages et des cultures ont conduit à l’apparition de nouvelles pathologies et à la nécessité d'adapter des stratégies de prévention impliquant tous les intervenants et à la révision périodique de la classification des maladies professionnelles du régime agricole. Les trois grandes parties de cet ouvrage portent sur les populations dites agricoles et leurs organisations, la réglementation spécifique en matière de santé et de sécurité au travail, les risques des métiers de l’agriculture et les politiques de prévention mises en place ces trente dernières années. La santé au travail en milieu agricole doit rester évolutive, prête à se remettre en cause. Les populations surveillées, les techniques et les modes opératoires changent. La surveillance médicale doit s'adapter à ces évolutions pour être efficace. S'appuyant comme par le passé sur les connaissances des chercheurs et des universitaires, les médecins du travail agricoles doivent être en éveil, à l'écoute des professionnels des métiers agricoles, au service de l'homme au travail.

 

Zoonoses en milieu professionnel. INRS (30 rue Olivier Noyer, 75680 Paris, Cedex 14), 2009, 1 dossier, non paginé, ill.

Les zoonoses sont des maladies infectieuses ou parasitaires des animaux transmissibles à l'homme, y compris lors d'activités professionnelles. Certaines de ces maladies peuvent être très graves. Au-delà des métiers de l'élevage, de nombreuses activités sont concernées : commerces d'animaux, parcs zoologiques, abattoirs, travaux en forêt, taxidermie, équarrissage, métiers de l'environnement. Ce dossier dresse un état des lieux et présente les notions fondamentales à connaître en matière de prévention des zoonoses en milieu professionnel. Des fiches pratiques sur les principales zoonoses rencontrées en milieu professionnel sont téléchargeables.

ABADIA G. ; PICU C. Zoonoses d'origine professionnelle. Encyclopédie médico-chirurgicale. Toxicologie, pathologie professionnelle 16-100-A-10. Editions scientifiques et médicales Elsevier (23 rue Linois, 75724 Paris Cedex 15), 2005, 10 p., ill., bibliogr.

Les zoonoses sont des maladies transmises à l'homme par les animaux, sauvages ou domestiques. Elles sont nombreuses, varient dans le temps et dans l'espace, et sont en constante évolution. Une surveillance accrue de ces maladies est donc nécessaire, d'autant que l'on constate l'émergence de nouvelles affections ou la réémergence d'autres que l'on croyait disparues. L'activité professionnelle et le contact avec les animaux sont des manières fréquentes de se contaminer. La connaissance de la chaîne épidémiologique de transmission, du réservoir à l'hôte, permet de se protéger en limitant le risque à sa source quand c'est possible (prévention vétérinaire et police sanitaire), en appliquant des mesures d'hygiène des locaux et individuelles strictes, et en portant des équipements de protection individuelle adaptés à la porte d'entrée du germe responsable. L'information des travailleurs sur le risque est une autre action fondamentale de prévention. Les principales zoonoses d'origine professionnelle sont présentées brièvement, ainsi que les moyens de prévention.

 

ACHA P.N. ; SZYFRES B.  Zoonoses et maladies transmissibles à l'homme et aux animaux. Volume 1 : bactérioses et mycoses. 3e édition. Office international des épizooties, Organisation mondiale de la santé animale (OIE, 12 rue de Prony, 75017 Paris), 2005, 382 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage très populaire, qui présente un grand intérêt pour les écoles de santé publique, de médecine et de médecine vétérinaire, ainsi que pour les organisations de santé publique et de santé animale, dresse l’inventaire des dernières connaissances en matière de zoonoses et de maladies transmissibles communes à l’homme et aux animaux. Depuis la sortie de la première édition, en 1977, la maîtrise de ces maladies a enregistré des progrès considérables, grâce aux nouvelles technologies et aux avancées de l’épidémiologie, de l’écologie et des autres sciences biologiques et sociales. Cette nouvelle édition se présente pour la première fois en trois volumes dont le premier est consacré aux bactérioses et mycoses. Première partie : bactérioses (actinomycose, aéromonose, botulisme, brucellose, campylobactériose, colibacillose, corynébactériose, dermatophilose, entérocolite à Clostridium difficile, érysipèles animaux et érysipéloïde humaine, fièvre charbonneuse, fièvre due à la morsure de rat, fièvre récurrente transmise par les tiques, infection à Capnocytophaga canimorsus et à C. cynodegmi, infections clostridiennes des blessures, lèpre, leptospirose, listériose, maladie de Lyme, maladie due aux griffures de chat, maladies causées par des mycobactéries non tuberculeuses, mélioïdose, nécrobacillose, nocardiose, pasteurellose, peste, pseudotuberculose à Yersinia, rhodococcose, salmonellose, shigellose, streptococcie, tétanos, toxi-infection alimentaire due à Vibrio parahaemolyticus, toxi-infections alimentaires à clostridies, toxi-infections alimentaires à staphylocoques, tuberculose zoonosique, tularémie, yersiniose entérocolitique (entérocolite à Yersinia)). Deuxième partie : mycoses (adiaspiromycose, aspergillose, blastomycose, candidoses, coccidioidomycose, cryptococcose, dermatophytoses, histoplasmose, infections d'origine phycéique, mycétome, rhinosporidiose, sporotrichose, zygomycoses).

ACHA P.N. ; SZYFRES B. Zoonoses et maladies transmissibles communes à l'homme et aux animaux. Volume 2 : chlamydioses, rickettsioses et viroses. 3e édition. Office international des épizooties (OIE, 12 rue de Prony, 75017 Paris), 2005, 405 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage très populaire, qui présente un grand intérêt pour les écoles de santé publique, de médecine et de médecine vétérinaire, ainsi que pour les organisations de santé publique et de santé animale, dresse l'inventaire des dernières connaissances en matière de zoonoses et de maladies transmissibles communes à l'homme et aux animaux. Depuis la sortie de la première édition, en 1977, la maîtrise de ces maladies a enregistré des progrès considérables, grâce aux nouvelles technologies et aux avancées de l'épidémiologie, de l'écologie et des autres sciences biologiques et sociales. Cette nouvelle édition se présente pour la première fois en trois volumes dont le second est consacré aux chlamydioses, rickettsioses et viroses. Chlamydioses et rickettsioses : rickettsiaceae, chlamydiose aviaire, fièbre boutonneuse, fièvre pourprée des montagnes rocheuses, fièvre Q, infections causées par Bartonella Henselae, ixodo-rickettsiose asiatique, rickettsiose varicelliforme, typhus des broussailles, typhus murin, typhus à tiques du Queensland, typhus-zoonose causé par Rickettsia Prow Azekii. Viroses : chorioméningite lymphocytaire, dengue, ecthyma contagieux, encéphalite californienne, encéphalites équines de l'est, de l'ouest, vénézuélienne, encéphalites japonaise, de Powassan, de Rocio, de Saint-Louis, de la vallée de Murray, printemps-été de Russie et d'Europe centrale, encéphalomyélite ovine, encéphalomyocardite, encéphalopathies spongiformes de l'homme et des animaux, fièvres aphteuse, Chikungunya, due aux Bunyavirus du groupe C, fièvres hémorragiques argentine, bolivienne, brésilienne, de Crimée-Congo, d'Omsk, du Vénézuéla, fièvres d'Ilhéus, jaune, de Lassa, de Mayaro, du Nil occidental, d'Oropouche, d'Orungo, de Sindbis, fièvre à tiques du Colorado, fièvre de la vallée du Rift, gastro-entérite à rotavirus, grippe, hépatites virales de l'homme et des singes, herpès simplex (type 1), infection à Herpesviirus simiae, infection par le virus de la vaccine, maladies d'Ebola, de la forêt de Kyasanur, de Marburg, de Newcastle, maladie vésiculeuse du porc, maladie de Wesselsbron, maladies dues aux hantavirus, polyarthrite épidémique, pseudovariole bovine, rage, rougeole, stomatite papuleuse bovine, stomatite vésiculeuse, variole bovine (cowpox), varioles des singes.

 

ACHA P.N. ; SZYFRES B. Zoonoses et maladies transmissibles communes à l'homme et aux animaux. Volume 3 : zoonoses parasitaires. 3e édition.   Office international des épizooties (OIE, 12 rue de Prony, 75017 Paris), 2005, 399 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage très populaire, qui présente un grand intérêt pour les écoles de santé publique, de médecine et de médecine vétérinaire, ainsi que pour les organisations de santé publique et de santé animale, dresse l'inventaire des dernières connaissances en matière de zoonoses et de maladies transmissibles communes à l'homme et aux animaux. Depuis la sortie de la première édition, en 1977, la maîtrise de ces maladies a enregistré des progrès considérables, grâce aux nouvelles technologies et aux avancées de l'épidémiologie, de l'écologie et des autres sciences biologiques et sociales. Cette nouvelle édition se présente pour la première fois en trois volumes dont le troisième est consacré aux zoonoses parasitaires. Protozooses : amibiases, babésioses, balantidiose, cryptosporidiose, cyclosporose, giardiose, infections causées par les amibes libres, leishmanioses cutanées, viscérales, microsporidiose, paludisme chez les primates non humains, sarcocystose, toxoplasmose, trypanosomoses africaine, américaine. Helminthoses : trématodoses (clonorchiase, dermite cercarienne, dicrocoéliase, échinostomose, fasciolase, fasciolopsiase, gastrodiscoïdoses, hétérophyidoses, nanophyétose, opisthorchiose, paragonimiase, schistosomiase) ; cestodoses (bertiellose, cénuroses, cysticercose, diphyllobothriose, dipylidiose, hydatidose, hyménolépiose, inermicapsiférose, mésocestoïdose, raillietinose, sparganose, téniase) ; acanthocéphaloses et nématodoses (acanthocéphalose, angiostrongylose, anisakiase, ankylostomose zoonotique, ascaridiase, baylisascariose, capillarioses, dioctophymose, dracunculose, filarioses zoonotiques, gnathostomiase, gongylonémose, lagochilascarose, larva migrans cutanée, viscérale et toxocarose, mammomonogamose, micronémose, oesophagostomose et ternidensiase, strongyloïdose, thélaziose, trichinellose, trichostrongylose, trichurioses d'origine animale). Arthropodes : dermatose due à des acariens d'origine animale, gales zoonotiques, infestations par des tiques, myiases, pentastomoses, tungose.

 

 

PIROTH L. (Ed) ; PULCINI C. (Ed) ; RAPP C. (Ed).  E. Pilly. Maladies infectieuses et tropicales 2014. ECN. Pilly 2014. 24e édition. 3e édition. Alinéa Plus (8 rue Froidevaux, 75014 Paris), 2013, 623 p., 287 p., ill., bibliogr.

Pour cette 24ème édition du PILLY, le Comité de rédaction représentant le Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales (CMIT) a, une fois encore, effectué une mise à jour exhaustive de l'ouvrage portant notamment sur les nouvelles stratégies antibiotiques, antivirales, antiparasitaires ou vaccinales. Cette édition, dans la continuité des précédentes, reprend, actualise et incrémente les différents aspects épidémiologiques, physiopathologiques, cliniques, diagnostiques et thérapeutiques des pathologies infectieuses et tropicales. Outre la contribution essentielle des membres du CMIT, un nombre croissant d'auteurs appartenant à d'autres spécialités viennent apporter leur contribution à cet ouvrage. Au sommaire : anti-infectieux (antibiotiques, antiviraux), conduite à tenir devant (une fièvre, un choc septique, un purpura fébrile, etc.), infections selon le site, infections selon le pathogène (infections bactériennes, virales, parasitaires, fongiques), infections et situations particulières (voyage en pays tropical, chez les migrants, d'Outre-mer, infections et grossesse, néonatales, chez le sujet âgé, chez le neutropénique, infections et immunodépressions, chez l'usager de drogue intraveineuse), infections nosocomiales et hygiène hospitalière, prévention et santé publique (tests diagnostiques, surveillance des maladies infectieuses en France, déclaration obligatoire, éviction et prophylaxie collective, toxi-infections alimentaires et risques liés à l'eau et à l'alimentation, infection et travail, maladies professionnelles et accidents du travail, accidents exposant aux risques VIH, VHB et VHC, bioterrorisme, pandémie, vaccinations). L'ECN.Pilly (3e édition) entre dans une nouvelle phase, avec la réforme des études médicales et la mise en place du programme de deuxième cycle  Master Médecine . Aussi, cette édition inclut-elle à la fois le programme et les objectifs du programme ECN 2007, et le nouveau programme détaillé dans l'arrêté d'avril 2013, de façon à ce que chacun puisse utiliser l'ouvrage en fonction de son cursus personnel. Afin de répondre aux objectifs du nouveau programme, quatre nouveaux chapitres ont été ajoutés. Quinze dossiers cliniques ECN (examen classant national) inédits (selon le format ECN  classique ) couvrant les principaux items du programme ont été inclus. Les chapitres de l'ECN.Pilly (rédigés par les mêmes auteurs que ceux du E. Pilly correspondant), n'incluent bien évidemment pas toutes les données de ceux-ci. Les étudiants sont donc invités à se référer au E. Pilly pour parfaire leurs connaissances, notamment quant aux posologies des anti-infectieux. Les références données à titre indicatif à la fin de chaque chapitre E. Pilly sont une invitation à approfondir le sujet. Par ailleurs, de nouvelles recommandations sont susceptibles d'être publiées entre la date de mise à disposition des deux ouvrages et la date des ECN, et il est donc fortement conseillé aux étudiants de visiter régulièrement le site www.infectiologie.com.

 

 

 

Atlas de dermatologie professionnelle

Cet atlas iconographique a pour objectif de contribuer à une meilleure prévention de dermatoses professionnelles en permettant de fiabiliser et d’uniformiser les diagnostics. En effet il apporte une aide pour les diagnostics positif, différentiel et étiologique.

 http://www.atlasdedermatologieprofessionnelle.com/index.php/Accueil

 

CREPY M.N. ; NOSBAUM A. ; BENSEFA-COLAS L.  Dermatoses professionnelles.  Encyclopédie médico-chirurgicale. Pathologie professionnelle et de l'environnement 16-533-A-10.  Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2013, 23 p., ill., bibliogr.

Les dermatoses professionnelles sont la deuxième cause de maladies professionnelles dans de nombreux pays. Devant une éruption cutanée, surtout si elle siège aux mains, il faut rechercher un lien entre la dermatose et l'activité professionnelle en précisant la profession du patient, les produits manipulés et la rythmicité de l'éruption par rapport au travail. Les dermatoses professionnelles les plus fréquentes sont les dermatites de contact, surtout les dermatites de contact d'irritation et les dermatites de contact allergiques, plus rarement les urticaires de contact et les dermatites de contact aux protéines. Les causes de dermatites de contact professionnelles sont très souvent multifactorielles, associant facteurs environnementaux professionnels et parfois non professionnels (irritants chimiques, physiques, allergènes) et des facteurs endogènes (principalement la dermatite atopique). Le diagnostic d'une dermatite professionnelle doit être le plus précoce possible. Il nécessite un bilan allergologique en milieu spécialisé conduit à l'aide des compositions des produits professionnels obtenues auprès des médecins du travail (compositions qui permettent d'orienter le choix des batteries de tests et les dilutions des produits professionnels). Il permet de traiter plus rapidement le patient, d'améliorer son pronostic médical et de favoriser le maintien au poste de travail. Les deux facteurs essentiels à la prévention médicale sont la réduction maximale du contact cutané avec les irritants et l'éviction complète du contact cutané avec les allergènes auxquels le patient est sensibilisé. Les autres dermatoses professionnelles sont aussi abordées. Dans bon nombre de cas, une déclaration en vue d'une reconnaissance en maladie professionnelle peut être conseillée au patient souffrant d'une dermatose liée au travail. L'avis du médecin du travail ou d'un service de pathologie professionnelle est le plus souvent utile afin de caractériser la dermatose, son étiologie et d'aider le patient dans ses démarches.

LODDE B. ; ROGUEDAS A.M. Dermatoses professionnelles. Encyclopédie médico-chirurgicale. Dermatologie 98-800-A-10. Elsevier Masson (62 rue Camille Desmoulins, 92130 Issy-les-Moulineaux), 2014, 14 p., ill., bibliogr.

Les dermatoses professionnelles correspondent aux atteintes cutanées dont la cause peut résulter, en tout ou en partie, des conditions dans lesquelles le travail est exercé. Leur fréquence est élevée puisqu'on estime qu'elles représentent environ 10 % de la pathologie cutanée générale et que 1 % de l'ensemble des travailleurs français serait gêné par des dermatoses professionnelles chroniques. Le diagnostic est souvent difficile non seulement parce qu'il se révèle compliqué d'identifier avec certitude l'agent en cause sur le lieu de travail et qu'en plus, dans bon nombre de cas, les dermatoses professionnelles sont d'origine plurifactorielle, mais également parce que l'atteinte cutanée n'est pas toujours inscrite au cadre nosographique des tableaux de maladies professionnelles indemnisables, ce qui ne facilite pas leur repérage épidémiologique. Il existe des dermatoses provoquées par des agents physiques (gelures, radiodermites, etc.) ou chimiques (dermite d'irritation, eczéma, etc.) mais également des dermatoses provoquées par des agents biologiques (gale, maladie du Rouget de porc, etc.). Leur prise en charge médicoprofessionnelle (même tardive) peut passer par une éventuelle reconnaissance en maladie professionnelle et leur traitement principal consiste à supprimer le ou les facteurs à l'origine de la maladie imposant parfois un changement du procédé de travail ou de poste pour le travailleur atteint.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2014. Mis à jour le 15/05/2014.   Ministère des Affaires sociales et de la santé, Direction générale de la santé (14 avenue Duquesne, 75350 Paris 07 SP), 2014, 55 p., ill.

La politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la santé qui fixe les conditions d’immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier des vaccinations après avis du Haut conseil de la sante publique (HCSP). Le calendrier vaccinal fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, émet les recommandations vaccinales générales et des recommandations vaccinales particulières propres à des conditions spéciales (risques accrus de complications, d’exposition ou de transmission) ou à des expositions professionnelles. Les recommandations vaccinales liées à des voyages et séjours à l’étranger font l’objet d’un avis spécifique du HCSP actualise chaque année. Ces recommandations sont publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) "Recommandations sanitaires pour les voyageurs" : elles ne sont pas incluses dans le calendrier vaccinal. Par ailleurs, le calendrier insère des recommandations vaccinales spécifiques pour les personnes immunodéprimées ou aspléniques, leur entourage proche et les professionnels de santé à leur contact. Points-clés sur les nouvelles recommandations : générales et situations spécifiques. Recommandations : coqueluche, diphtérie, tétanos, poliomyélite, fièvre jaune, grippe saisonnière, hépatite A, hépatite B, leptospirose, méningocoques, papillomavirus humains, pneumocoque, rage, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, typhoïde, varicelle. Calendrier des vaccinations : tableaux synoptiques (en particulier : tableau des vaccinations en milieu professionnel, en complément des vaccinations recommandées en population générale, à l'exclusion des voyageurs, des militaires ou autour de cas de maladies ; tableau de correspondances entre les valences vaccinales recommandées dans le calendrier vaccinal et les vaccins disponibles en France ; tableaux de transition entre ancien et nouveau calendrier vaccinal introduit en 2013 ; algorithme pour le contrôle de l’immunisation des professionnels de santé contre l’hépatite B ; prévention du tétanos, recommandations de prise en charge des plaies).

CAUMES E. Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2014 (à l’attention des professionnels de santé). Avis du Haut Conseil de la santé publique du 28 avril 2014. Bulletin épidémiologique hebdomadaire, n° 16-17, 3 juin 2014, pp. 261-264, ill.

Ces recommandations ont été élaborées par le Comité des maladies liées aux voyages et des maladies d’importation (CMVI) et approuvées par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) lors de la séance du 28 avril 2014 de la Commission spécialisée maladies transmissibles. Elles tiennent compte des données du Centre national de référence (CNR) du paludisme, du CNR des arboviroses, de l’Institut de veille sanitaire (InVS), et de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) pour les vaccins et médicaments. Les recommandations figurant dans ce document ne peuvent prendre en compte l’évolution des risques et l’émergence de nouvelles maladies infectieuses, et sont donc susceptibles d’être modifiées en fonction de l’évolution de la situation internationale. Les voyageurs, quelles que soient leur destination et les conditions du voyage, sont fréquemment victimes de problèmes de santé. Le taux de voyageurs malades varie de 15 % à 70 % selon les études, en fonction du type de voyageurs, des destinations et des conditions de séjour. La diarrhée est toujours le plus fréquent des problèmes de santé en voyage, avec les affections des voies aériennes supérieures, les dermatoses et la fièvre. Les études les plus récentes montrent aussi l’émergence de pathologies non infectieuses : mal d’altitude, mal des transports, traumatismes et blessures, d’origine accidentelle mais aussi intentionnelle. Si les étiologies infectieuses des décès ou des pathologies graves, imposant une évacuation sanitaire, sont peu fréquentes, c’est en grande partie parce que les recommandations qui suivent permettent de les éviter. Les voyageurs ayant été hospitalisés au cours de leur voyage ou rapatriés sanitaires présentent un risque de portage de bactéries multirésistantes (BMR) qui doit faire l’objet d’un dépistage en cas d’hospitalisation dans une structure de soins. Cette version 2014 se distingue des précédentes par la partie très importante consacrée à la prise en compte de maladies d’importation, souvent d’apparence banale au retour de voyages (pneumopathies, fièvre, dermatose), mais susceptibles de générer des problèmes de santé publique en France par leur capacité à s’y implanter. Pour le reste, ces recommandations sont dans la lignée de celles des années précédentes, plutôt focalisées sur la prévention des maladies infectieuses basée sur le triptyque vaccinations, chimioprophylaxie et règles hygiéno-diététiques. Cette année, l’actualisation des éléments de ce triptyque a surtout porté sur certaines nouvelles vaccinations (antiméningocoques par exemple) et sur les répulsifs, la disparition de quelques spécialités étant compensée par l’apparition de nouvelles.

 

DOCUMENTS SPECIFIQUES EN LIEN AVEC LE TABLEAU ET DISPONIBLES A L'INRS

BERNARD L. ; CARON F. ; CAUMES E. ; CHIDIAC C. ; et coll.  E. Pilly 2006. Maladies infectieuses et tropicales. 20e édition. Vivactis Plus, 2006, 747 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage traite de tous les aspects relatifs aux maladies infectieuses et tropicales. Pour l'édition 2006, le comité de rédaction a souhaité effectuer une mise-à-jour complète de l'ouvrage. Des chapitres nouveaux, des questions du programme de l'Examen Classant National (éosiniphilie, splénomégalie, bronchiolite aiguë du nourrisson, ulcérations des muqueuses) ou des sujets d'actualités (légionellose, viroses respiratoires, papillomaviroses, infection à Helicobacter pylori, surveillance et veille épidémiologiques) ont été ajoutés à cette édition. Le Comité de rédaction a tenu compte des recommandations officielles les plus récentes. Les plans des chapitres ont été harmonisés et de nombreux chapitres ont été construits sous la forme pratique "conduite à tenir". Au sommaire : agents anti-infectieux (antibiotiques, antiviraux, antifongiques, antiseptiques, etc.), conduites à tenir devant différents symptômes, infections selon le site, infections selon le pathogène (infections bactériennes, virales, parasitaires, fongiques, et liées à d'autres agents), infections sur situations particulières (voyage en pays tropical, chez les migrants, néonatales, chez le sujets âgé, chez le neutropénique, etc.), infections nosocomiales - hygiène hospitalière, prévention - santé publique (tests diagnostiques, surveillance des maladies infectieuses en France, toxi-infections alimentaires, risques sanitaires liés à l'eau et à l'alimentation, antibioprophylaxie en chirurgie, infection et travail - maladies professionnelles et accidents du travail, accidents exposant aux risques VIH, VHB et VHC, bioterrorisme).
Vivactis Plus, 17 rue Jean Daudin, 75015 Paris

Investigation autour d'un cas importé de fièvre hémorragique Crimée - Congo en France, novembre 2004. Bulletin épidémiologique hebdomadaire, n° 16, 19 avril 2005, pp. 61-62, ill., bibliogr.

Le virus de la fièvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC) est un nairovirus de la famille des Bunyaviridae identifié en 1956 au Congo et en 1967 en Russie. Ce virus est enzootique dans le sud de l'Europe (Balkans), en Russie, Chine, Turquie, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne. Il provoque des cas sporadiques chez l'homme, parfois associés à une transmission secondaire en milieu de soins. Le virus peut être transmis par plusieurs espèces de tiques ixodidés, principalement des Hyalomna et Amblyomna. L'incubation est de l'ordre de 2-7 jours et la virémie de l'ordre de 10 jours. Ce cas de FHV (fièvre hémorragique virale) importée a été hospitalisé pendant 9 jours dans un CHU (centre hospitalier universitaire) français sans que des mesures particulières n'aient été prises (autres que l'hospitalisation de la patiente en chambre seule et le respect des précautions standard). Cet article présente l'investigation mise en œuvre pour détecter d'éventuels cas secondaires parmi le personnel de soins.

GUIGNARD A. ; MALLET N. 7 questions-réponses sur les déchets d'activité de soins à risques infectieux. Revue de l'infirmière, n° 107, janvier 2005, pp. 25-26, ill., bibliogr.

Les déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) nécessitent une éviction réglementée. La responsabilité des professionnels de santé est engagée. L'article propose sous forme de 7 questions ce qu'il faut absolument savoir sur le sujet.

Bonnes pratiques d’hygiène en hémodialyse. Recommandations de la Société Française d’Hygiène Hospitalière, décembre 2004. Hygiènes, vol. 13, n° 2, avril 2005, pp. 77-156, ill., bibliogr.

Ce document est le fruit des travaux d'un groupe pluri-professionnel réuni à l'initiative de la SFHH (Société Française d’Hygiène Hospitalière), et qui répondait à une demande formulée par le Comité technique national des infections nosocomiales. Il a été réalisé avec l'objectif de présenter une synthèse de la littérature sur le risque infectieux en hémodialyse et de proposer des recommandations argumentées par des études ou découlant d'un consensus du groupe de travail en l'absence de preuves formelles. Au sommaire : risque infectieux en hémodialyse (infections bactériennes, virales, et risque lié aux agents transmissibles non conventionnels) ; surveillance épidémiologique et signalement des infections en hémodialyse ; les accidents d’exposition au sang (AES), données épidémiologiques et prévention (taux et facteurs de risque de transmission, données épidémiologies sur les AES en hémodialyse, prévention des AES) ; hygiène lors des soins aux patients ; conception des locaux ; désinfection et maintenance des générateurs d’hémodialyse et hygiène et sécurité du personnel.

REIGNIER F. ; ROMANO L. ; THIRY N. ; BEUTELS P. ; et coll. Séroprévalence de l'immunité au virus de la varicelle et du zona chez le personnel de crèche et de halte-garderie à Lyon (France).   Médecine et maladies infectieuses, vol. 35, n° 4, avril 2005, pp. 192-196, ill., bibliogr.

La varicelle constitue un risque professionnel potentiel pour les employés non immuns travaillant en institutions pédiatriques. Afin de déterminer si une politique de vaccination ciblée devrait être envisagée, la séroprévalence de l'immunité au virus de la varicelle et du zona (VZV) a été évaluée chez le personnel de crèche et de halte-garderie à Lyon. Entre mars et mai 2001, 241 sérums ont été analysés (test Elisa). Les antécédents rapportés de varicelle ont été collectés à l'aide de questionnaires en deux temps : avant et après consultation des documents médicaux ou d'autres sources d'information. La séroprévalence de l'immunité au VZV était de 99,6 %. La valeur prédictive positive des antécédents de varicelle était > 99 %, ce qui indiquait qu'une déclaration d'antécédent de varicelle constitue une approximation raisonnable du statut sérologique VZV. Cependant, seuls 68 à 71 % des sujets séropositifs ont rapporté un antécédent de varicelle. Tous les travailleurs ne rapportant aucun antécédent de varicelle étaient séropositifs. La quasi-totalité du personnel pédiatrique présentant des anticorps, il n'a pas été possible d'identifier des sous-populations à risque candidates à la vaccination contre la varicelle. La séroprévalence du VZV dans notre échantillon étant vraisemblablement supérieure à celle de la population générale adulte (94-96,3 %), la vaccination des jeunes recrues non immunes avant les premières expositions au virus, voire la vaccination des étudiants se destinant à une carrière en institutions pédiatriques, pourrait présenter un intérêt.

CHRISTEN G.;TAGAN D. Infection à Neisseria meningitidis acquise en laboratoire. Médecine et maladies infectieuses, vol. 34, n° 3, mars 2004, pp. 137-138, ill., bibliogr.

Neisseria meningitidis est une cause fréquente de méningite et de septicémie chez l'adulte jeune, pouvant occasionnellement se compliquer d'une atteinte respiratoire notamment une pneumonie (dans 5 à 15 % des cas d'infections invasives par le méningocoque), moins fréquemment d'une atteinte focale d'autres organes. Cette bactérie est habituellement transmise par contact avec des sécrétions ou des aérosols issus du nasopharynx. Bien qu'elles soient régulièrement isolées, les infections acquises en laboratoire clinique sont rares, mais possiblement en augmentation. Cet article rapporte un cas de méningococcémie, compliquée d'une péricardite purulente, acquise dans un laboratoire suisse. Bien que l'infection en laboratoire par le méningocoque soit aujourd'hui bien décrite, de nouveaux cas continuent à être rapportés du fait de l'absence de généralisation des mesures de protection adaptées. La survenue de ce cas a modifié la pratique dans le laboratoire employant la patiente, laboratoire qui se trouvait pourtant dans une zone touchée par une épidémie de méningite à méningocoque deux ans auparavant.

MAGRO C. Ectoparasites. Chercher les petites bêtes. HMH. Hygiène en milieu hospitalier, n° 65, mars-avril 2004, pp. 16-21, ill.

Comme tout lieu de vie, un établissement de santé peut être infesté par des ectoparasites, qui sont autant de vecteurs potentiels d'infections, mais surtout de fantasmes. Ce dossier passe en revue les ectoparasites rencontrés sous nos latitudes. Le sarcopte : gale classique, gale "norvégienne". La tique : dermatoses, allergies, et vecteur de maladies (typhus exanthématique, maladie de Lyme). Le pou : dermatoses (pédiculose, phthirase), et vecteur du typhus. La punaise : irritations sévères, et vecteur de la maladie de Chagas. La puce : allergie, et vecteur de maladies graves (typhus murin, helminthiase, tularémie, angiomatose bacillaire, peste). Le moustique : vecteur de la malaria (paludisme) et d'arboviroses (fièvre jaune, dengue). Sont présentés également la conduite à tenir en cas de parasitose, et les moyens de lutte (pour le patient, le personnel et l'environnement).

ABITEBOUL D.;AGGOUNE M.;BALTY I.;BONNET N.;et coll.  Guide des matériels de sécurité.    Groupe d'étude sur le risque d'exposition des soignants aux agents infectieux, 2004, 71 p., ill., bibliogr.

Ce guide présente les matériels de protection contre les accidents exposant au sang (AES) actuellement disponibles en France et référencés par la Commission matériels du GERES, sans toutefois prétendre à l'exhaustivité. Il a été conçu pour aider les professionnels et les établissements à mieux connaître ces moyens de protection. Les matériels sont regroupés en 15 rubriques en fonction du geste de soins, selon une classification établie par le GERES, et font l'objet d'un descriptif synthétique : fabricant ou fournisseur, prix indicatif lorsqu'il est disponible, caractéristiques du produit données par le fabricant, recommandations d'utilisation. Pour chaque classe de dispositifs, des recommandations sont formulées concernant les risques spécifiques au geste et les moyens de prévention en termes de matériels protégés. Une évaluation complémentaire (test d'acceptabilité et de perception d'un gain de sécurité par les soignants, dans des hôpitaux du réseau GERES) a été réalisée pour certains matériels ; pour ces matériels, l'indication d'évaluation est mentionnée. Aucune évaluation du bénéfice réel apporté par un matériel de sécurité n'a été réalisée. En introduction, sont rappelées les recommandations générales pour la prévention des AES. Des fiches de synthèse sur les gestes et les éléments de prévention spécifiques à certaines spécialités (bloc opératoire, réanimation, hémodialyse, laboratoire, odonto-stomatologie), élaborées en collaboration avec des professionnels des disciplines concernées, sont présentées en complément ainsi qu'un rappel des précautions standard.
GERES, Faculté de médecine Xavier Bichat, 16 rue Henri Huchard, BP 416, 75870 Paris Cedex 18

CHARBOTEL B. ; FORISSIER M.F. ; HOURS M. ; BERGERET A. Revue sur les risques professionnels liés à l'élimination des déchets d'activité de soins. Archives des maladies professionnelles, vol. 64, n° 2, avril 2003, pp. 100-105, ill.

Sous l'impulsion d'évolutions réglementaires, le traitement des déchets d'activité de soins a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Cette revue de la littérature fait le point sur les risques professionnels pour les salariés de la filière d'élimination de ces déchets. Différentes bases de données ont été interrogées pour cette recherche bibliographique. L'utilisation de différents mots clés a permis de cibler chacune des étapes de la filière de traitement des déchets d'activité de soins. Le risque majeur est représenté par le risque biologique. Dans les premières étapes de l'élimination des déchets, l'accident d'exposition au sang est associé au risque de contamination par les virus des hépatites et le virus de l'immunodéficience humaine. Le développement d'autres maladies infectieuses comme la tuberculose a été décrit chez des salariés en charge du traitement de déchets de laboratoires. Le risque chimique concerne plutôt les personnels affectés au traitement des déchets. Dans les établissements de soins, les déchets chimiques doivent être éliminés par des circuits particuliers et bien identifiés, de même que les déchets radioactifs ; cependant, il s'avère que ces circuits ne sont pas toujours opérants. Les risques liés à la manutention, moins médiatisés, sont pourtant importants et souvent mal maîtrisés. Le risque routier, peu étudié, ne devrait pas être négligé en raison de la gravité particulière de ces accidents du travail. L'évolution actuelle du traitement des déchets d'activité de soins se fait vers un tri accru avec comme objectif la réduction des coûts. Il paraît nécessaire que ces choix techniques prennent également en compte la maîtrise des risques pour les salariés.

LESSIRE M. ; MALLARET M.R. Fonction linge et hygiène dans les établissements de soins.   Hygiènes, vol. 11, n° 4, septembre 2003, pp. 341-347, ill., bibliogr.

Cette revue de littérature relative à la fonction linge dans les établissements de soins, expose après un rappel des risques infectieux liés au linge en milieu de soins, les différents éléments permettant d'assurer la qualité du linge délivré aux services utilisateurs, et notamment de maîtriser sa contamination microbiologique. Les blanchisseries hospitalières doivent mettre en oeuvre des procédures permettant à la fois de réduire les risques infectieux nosocomiaux et les risques encourus par les professionnels dans le cadre du traitement du linge sale. Au sein des établissements de santé, des conseils doivent être donnés pour la mise en oeuvre de la collecte, du transport, du tri et du lavage du linge sale, des finitions, du stockage et du transport du linge propre afin que l'ensemble du personnel soit informé des procédures adéquates de traitement du linge. Les exigences, notamment normatives, applicables aux blanchisseries sont valables aussi bien pour un circuit complètement interne à l'établissement que dans le cas de circuit commercial extérieur à l'établissement.

VABRET A. ; VERDON R. ; BROUARD J. Vademecum des maladies virales. Aide-mémoire.  Masson, 2003, 318 p., ill.

L'objectif de cet ouvrage est de donner aux médecins généralistes des indications claires, pratiques et mesurées sur les principales maladies virales rencontrées en pratique quotidienne en leur permettant de s'orienter, à partir de l'examen clinique, vers le virus, cause de la pathologie. Présenté sous forme d'une centaine de fiches pratiques classées par ordre alphabétique pour faciliter la recherche, il se divise en deux parties : les maladies virales (quand y penser, comment l'affirmer, penser aussi à..., quel traitement, quelle surveillance ?) ; les virus (nature du virus, épidémiologie, transmission, méthodes de détection, interprétation des résultats). Une série d'annexes vient renforcer le caractère pratique de l'ouvrage.
Masson, 21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9

Dossier : Déchets d'activités de soins. La face cachée du soin. HMH. Hygiène en milieu hospitalier, n° 44, janvier 2002, pp. 12-18, ill., bibliogr.

La gestion des déchets d'activités de soins (DAS) a un impact important sur l'environnement, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'hôpital. C'est aussi une question de responsabilité et de respect. Les DAS nécessitent des conditions d'élimination spécifiques qui sont inhérents aux risques qu'ils présentent, notamment en matière de contamination infectieuse. L'incinération in situ a presque partout été abandonnée au profit d'une incinération centralisée. Parallèlement à cette évolution, de nouveaux procédés de pré-traitement des DAS à risques infectieux (DASRI) ont été développés. Ce dossier traite de la typologie des gisements (déchets hospitaliers, déchets médicaux diffus, déchets de soins des ménages), de leur importance quantitative, des aspects législatifs et réglementaires (législation et réglementation générales, réglementation spécifique aux DAS et aux DASRI, normes relatives aux DAS), du traitement et du pré-traitement des DASRI (incinération, pré-traitement, états des lieux), et enfin de la mise en oeuvre d'un "plan environnement hôpital" ou PEH.

THIVEAUD D. Le vêtement : une barrière et un repère. HMH. Hygiène en milieu hospitalier, n° 46, mars 2002, pp. 15-20, ill.

A l'hôpital, la tenue vestimentaire a pour but de protéger à la fois le personnel, le patient et l'environnement. De ce fait, elle participe à la qualité de l'accueil et de l'hygiène. Elle revêt donc un intérêt particulier, malheureusement trop souvent négligé. Cet article expose les intérêts des tenues vestimentaires hospitalières en matière d'hygiène, de confort et de performance, ainsi que ses domaines d'application (tenue de travail de base, tenue spécifique). Il présente ensuite les différents objets de protection vestimentaire : les blouses (médicale, paramédicale, casaque, sur-blouse, tablier), les pyjamas, les coiffes, les gants (risques techniques, infectieux), les masques (risque infectieux, risque chimique), les chaussures et/ou sur-chaussures, etc. Enfin, il rappelle les règles de base pour l'habillage, les référentiels réglementaires et professionnels.

JAUDON P. (Ed). Hygiène et propreté des surfaces en établissements de santé. Collection Guides pratiques. PYC Livres, 2002, 157 p., ill., bibliogr.

Cet ouvrage de la collection des guides pratiques INHNI-FEP élaboré avec le concours du ministère de l'Education nationale, constitue une synthèse pratique sur la maîtrise des contaminations en établissement de santé, à l'usage des professionnels de l'hygiène des surfaces. Après une présentation de la problématique générale, sont abordés les chapitres suivants : 1. Les établissements de santé en France : structures, perspectives, accréditation, lutte contre les infections nosocomiales, acteurs. 2. La mémoire documentaire dans le domaine du nettoyage et de la désinfection en milieu hospitalier : la réglementation nationale et européenne, les normes, les guides de bonnes pratiques et de recommandations. 3. Les établissements de soins dans la perspective des prestations de nettoyage et de désinfection. 4. Mise en oeuvre des opérations de nettoyage : désinfection - organisation - matériels - procédures. 5. Les produits de nettoyage et de désinfection. 6. Validation des opérations de nettoyage et des opérations de désinfection. 7. Le choix des personnels - Hygiène et propreté. 8. Consignes de sécurité. 9. Le management de la qualité (ISO 9001:2000) et de l'environnement (ISO 14001) et leurs applications en établissements de santé. L'HACCP comme outil de maîtrise. 10. Obligations vis-à-vis de l'environnement. 11. Les limites des opérations de nettoyage et de désinfection. Un lexique est fourni en fin d'ouvrage, ainsi qu'une liste d'adresses utiles et de sites Internet.
PYC Livres, 15-29 rue Guilleminot, 75014 Paris

BRANCHU B. ; BANDT P. de ; MERRER J. ; BROSSARD D. Hygiène des mains : choix d'un produit hydro-alcoolique adapté aux attentes des utilisateurs. Hygiènes, vol. 10, n° 3, septembre 2002, pp. 227-231, ill., bibliogr.

L'objectif de l'étude était de choisir un produit hydro-alcoolique sur des critères d'efficacité, mais surtout de tolérance et d'acceptabilité par les utilisateurs afin de proposer une alternative au lavage des mains. Une liste non exhaustive de produits hydro-alcooliques a été établie. Deux sélections successives ont été réalisées : la première en fonction des dossiers techniques, de la taille des conditionnements, de la sensation sur les mains après une application ; la seconde par les utilisateurs sur la base de critères cosmétiques et d'utilisation grâce à une fiche d'évaluation. L'évaluation s'est déroulée sur 3 mois. 10 produits ont été étudiés : l'efficacité et la tolérance ont été démontrées pour tous et 3 produits éliminés après la première sélection. 272 fiches d'évaluation ont été remplies. 3 produits hydro-alcooliques ont satisfait pleinement les utilisateurs. Les préférences basées sur des critères subjectifs (odeur, sensation sur les mains, etc.) doivent être prises en compte avant l'introduction d'un produit hydro-alcoolique dans un établissement pour optimiser l'adhésion ultérieure de ces utilisateurs à ces produits. L'étape suivante sera une information intensive du personnel médical suivie d'un audit sur l'utilisation des produits choisis.

Endoscopie et sécurité. HMH. Hygiène en milieu hospitalier, n° 51, octobre 2002, pp. 21-28, ill.

La problématique du traitement des endoscopes n'est pas nouvelle, mais l'évolution des risques de contamination tels que décrits dans la circulaire n° 138 du 14 mars 2001 entraîne une modification des pratiques tant en termes de niveaux de risques du site qu'en termes d'étapes et de conditions opérationnelles. Une nouvelle circulaire est annoncée dont l'objectif est de répondre à ces nouvelles dispositions qui abrogeront la circulaire n° 236 de 1996. Après un rappel sur l'endoscopie, les endoscopes, et le choix des endoscopes, cet article détaille les données actuelles sur les risques infectieux liés à l'endoscopie, sur la désinfection des endoscopes (glutaraldéhyde, acide peracétique, hypochlorites) avec une analyse comparative des deux circulaires, dresse un inventaire des traitements à venir (usage unique, stérilisation vapeur, plasma et prions, ozone, lave-endoscopes), et enfin propose quelques "questions-réponses" sur le site du ministère de la Santé www.sante.gouv.fr

SIMON A. ; DURAND-BRUGUEROLLE D.  Étude de poste des garçons d'amphithéâtres de l'hôpital de la Timone. Archives des maladies professionnelles, vol. 63, n° 8, décembre 2002, pp. 644-645.

Cette étude de poste a été réalisée en mars 2000 dans le cadre d'un mémoire pour l'obtention de l'attestation du diplôme universitaire d'ergonomie dispensé à la faculté de médecine de Marseille. Les garçons d'amphithéâtres sont des agents hospitaliers qui ont pour tâches principales la réception des corps des personnes décédées au sein de l'hôpital, l'accueil des familles et l'entretien des locaux du dépositoire (morgue) et, depuis peu, l'aide aux médecins légistes lors d'autopsies. Cette augmentation de la charge de travail et l'apparition de tâches supplémentaires se sont traduites par l'émergence de nouveaux risques professionnels : le risque chimique et le risque biologique.

Les agents biologiques et la santé au travail. Analyse des risques dans les hôpitaux. Bien-être au travail dans les hôpitaux. Ministère fédéral de l'Emploi et du Travail, sd, 24 p., ill., bibliogr.

Cette brochure a été rédigée en vue d'expliquer les dispositions de l'arrêté royal du 4 août 1996 concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l'exposition à des agents biologiques au travail, qui est la transposition en droit belge de la directive européenne 90/679/CEE. Définitions et champ d'application. Effets des agents biologiques sur la santé (micro-organismes infectieux, toxines, allergènes). Evaluation du risque. Documents à rédiger par l'employeur. Prévention et confinement du risque (formation, information et instructions, mesures d'hygiène, mesures générales de prévention, mesures particulières). Surveillance de la santé (dossier médical). Vaccinations (procédures, fiche de vaccination, vaccinations obligatoires, et non obligatoires). Rôle du comité SHE PPT. Rôle du service interne PPT. Rôle du médecin du travail. Surveillance.
Ministère fédéral de l'Emploi et du Travail, rue Belliard 51, 1040 Bruxelles, Belgique

BEYTOUT J. ; LAURICHESSE H. ; REY M. Vaccinations. Encyclopédie médico-chirurgicale. Maladies infectieuses 8-002-Q-10. Editions scientifiques et médicales Elsevier, 2001, 14 p., ill., bibliogr.

Cette monographie fait le tour de la question des vaccinations : bases immunologiques (réponse immune, caractéristiques des pathogènes et immunogènes, voies d'administration des vaccins, etc.) ; efficacité des vaccins ; effets indésirables, contre-indications, précautions d'emploi ; infections à prévention vaccinale et vaccins correspondants (tétanos, diphtérie, coqueluche, HIB, tuberculose, méningococcies, pneumococcies, typhoïde, choléra, leptospiroses, maladie de Lyme, rougeole, rubéole, oreillons, varicelle, grippe, poliomyélite, hépatite A, hépatite B, rage, fièvre jaune, encéphalite japonaise, encéphalite à tiques, diarrhées à rotavirus) ; pratique des vaccinations (associations vaccinales, indications et vaccinations professionnelles).
Editions scientifiques et médicales Elsevier, 21 rue Camille Desmoulins, 92789 Issy-les-Moulineaux Cedex 9

Etablissements de santé. Contrôles de l'environnement dans les zones à hauts et très hauts risques infectieux. Association pour la prévention et l'étude de la contamination, 1999, 47 p., ill., bibliogr.

Les contrôles de l'environnement des zones à hauts et très hauts risques infectieux des établissements de santé s'inscrivent dans la stratégie globale de maîtrise du risque infectieux nosocomial. Les mesures à mettre en oeuvre nécessitent alors une analyse des risques préalable qui est une garantie de leur adéquation et efficacité. Les prélèvements d'environnement (air, eau, surfaces) réalisés dans les différentes unités doivent être remis en cause périodiquement afin d'en améliorer la finalité. Le présent guide apporte des informations sur les contrôles de l'air (contrôles physiques, contrôles de l'aérobiocontamination), les contrôles des surfaces et les contrôles de l'eau. Ces contrôles s'inscrivent dans une démarche qualité, mais ne se substituent pas aux autres mesures de prévention à mettre en oeuvre dans ce milieu particulier.
ASPEC, 10 boulevard Diderot, 75012 Paris

BOUVET E. Prise en charge des infections à VZV. Prévention de la transmission du VZV en milieu hospitalier. Extrait de : 11e Conférence de consensus en thérapeutique anti-infectieuse. "Prise en charge des infections à VZV". Lyon, 25 mars 1998. Médecine et maladies infectieuses, vol. 28, n° spécial, novembre 1998, pp. 919-923, ill., bibliogr.

La varicelle, due au virus varicelle zona, est une infection particulièrement contagieuse dont la transmission en milieu hospitalier fait courir un risque important aux patients réceptifs immunodéprimés et aux personnels soignants non immunisés. La maîtrise de la transmission nosocomiale de la varicelle commence par une politique préventive bien organisée du personnel, basée sur le dépistage des anticorps spécifiques et l'application de mesures de prévention chez les personnels susceptibles. La prévention de la transmission de l'infection dans l'hôpital repose d'une part sur les mesures d'isolement strict des cas et des susceptibles, d'autre part sur le traitement prophylactique des personnes exposées à risque par les immunoglobulines, l'aciclovir et le vaccin. En France, il n'existe pas de politique définie de prévention de la varicelle nosocomiale. La mise à disposition d'un vaccin efficace et de molécules antivirales puissantes devrait inciter à élaborer des recommandations efficaces.